Bien plus que vous ne pouvez l’imaginer, exercer des activités au sein d’une association peut avoir des impacts sur votre vie quotidienne ainsi que sur vos actions. Toute organisation que vous choisirez aura ses propres valeurs et sa structure. Ainsi, si vous tenez à défendre une cause en intégrant un organisme caritatif, voici ce que vous devez prendre en compte.

Intégrer une association : contraintes de temps et de lieu

Dans le choix d’une association, il faut prendre en compte le temps dont vous disposez et qui sera réservé à vos interventions au sein de cet organisme. Nous avons tous inévitablement des restrictions temporelles et chaque ONG a ses programmes, pour lesquels il y a une durée impartie. Il est donc très important que vous en preniez conscience. Lorsque vous réfléchissez à la manière de choisir la bonne organisation, considérez également les contraintes spatiales. Les organisations ont généralement des projets différents menés dans diverses régions d’un pays donné, voire à l’échelle internationale. Cela vaut donc la peine de vérifier les endroits où chaque branche opère et de considérer le terrain. Ce critère est d’autant plus important si vous devrez éviter certaines destinations en raison du climat, des cultures ou autres.

Examiner la structure organisationnelle de l’association

Lors du choix d’une association, vous devrez déterminer si la structure est appropriée. Il faut prendre en compte un certain nombre de facteurs, notamment la taille de l’organisation, l’accès aux fonds pour les frais de démarrage et d’administration, la portée de l’opération géographique et les voies de collecte de fonds attendues. Des avantages fiscaux sont généralement accordés aux organisations à but non lucratif quelle que soit leur méthode de constitution. Certains organismes sont soumis à une limitation des responsabilités des membres. C’est le cas lorsque les biens de ces derniers ont bien été distingués des biens de l’association. Ainsi, par exemple, en cas de problème d’ordre juridique donnant lieu à des saisies, leur patrimoine personnel ne sera pas affecté.

Contribution selon la nature de vos compétences

Tout en réfléchissant aux critères structurels de choix d’une association, tenez compte des compétences que vous souhaitez partager avec la communauté. Ensuite, examinez le type de projets de l’organisation. Si vous êtes un enseignant ou un bon spécialiste des langues, vous voudrez peut-être choisir un organisme qui dispose d’écoles dans le cadre de ses projets. Si vous êtes un médecin ou une infirmière, vous allez plutôt opter pour une association qui travaille avec les centres de santé, les dispensaires et autres. Il y a généralement de la diversité au sein des ONG et il vaut vraiment la peine d’être clair sur vos objectifs afin que vous ayez la bonne opportunité. Considérez également votre domaine d’activités privilégiées afin de conserver la familiarité avec l’environnement professionnel que vous avez connu auparavant.

Créer une association humanitaire en France ou à l’étranger est une bonne décision, mais cela nécessite des étapes de réglementations comme toutes autres créations d’association. Même si l’objectif de l’association est d’aider des personnes en difficultés, il est nécessaire de suivre la loi et de se conformer aux procédures y afférant.

Association humanitaire en France : ses caractéristiques

Une association humanitaire est une association qui possède ses propres spécificités. En effet, l’objet d’une telle association réside dans son activité ainsi que dans le but de sa création. Toutefois, cette activité doit être définie clairement afin de pouvoir délimiter son domaine d’intervention. Elle doit être une association licite et doit également être à but non lucratif. En ce qui concerne son siège social, celui-ci doit bien déterminer la domiciliation de la future l’association humanitaire. La dénomination sociale, quant à elle, doit permettre de facilement identifier l’association en question. De même, il est nécessaire de la protéger contre une ultérieure et éventuelle utilisation.

Association humanitaire en France : comment rédiger les statuts ?

Les statuts de l’association humanitaire en France ou à l’étranger doivent être rédigés par les membres fondateurs de celle-ci. Il est inscrit dans ces documents les règles qui régissent le fonctionnement de l’association ainsi que son organisation. Il doit alors contenir certaines informations comme la dénomination de l’association, son objet, l’adresse de son siège social, sa durée de vie, les actions qu’elle peut entreprendre, les conditions d’adhésion des nouveaux membres, les règles qui régissent son fonctionnement et son organisation, les dispositions concernant la dissolution de la structure et la modification des statuts, ainsi que les règles relatives à l’attribution des biens s’il arrive que l’association soit dissoute.

Assemblée générale, déclaration et autres formalités

Une fois que les statuts sont rédigés, il est maintenant temps d’organiser une assemblée générale. Lors de celle-ci, les dirigeants de cette association doivent être nommés par délibération. De même, cette AG est l’occasion de soumettre à tous les membres les statuts et la liste des membres du bureau et du conseil d’administration. L’étape suivante est la déclaration de l’association. Celle-ci peut se faire en ligne ou bien au greffe des associations du lieu du siège social de l’association au sein de la sous-préfecture ou de la préfecture. Il est alors demandé de remplir deux formulaires dont le formulaire appelé CERFA n°13973*03 pour la déclaration et le formulaire nommé CERFA n°13971*03 pour transmettre la liste contenant le nom des administrateurs de l’association. Cependant, d’autres documents sont également demandés à savoir l’exemplaire des statuts de l’association qui doit être paraphé et signé par deux administrateurs au moins. Une fois toutes ces étapes finies, il est temps de finaliser cette déclaration par sa publication au Journal Officiel au plus tard un mois après la déclaration de l’association.

Si en petite section se faire des amis était simple, à l’âge adulte c’est devenu un combat. Enfant, les choses étaient d’une simplicité, mais vient avec l’âge le comportement, les habitudes, les convictions, etc. Tous ces traits qui font d’une personne ce qu’elle est aujourd’hui jouent un rôle déterminant dans sa capacité à s’adapter dans un nouvel environnement.

Le parrainage en général

Au sens large, parrainer un enfant signifie l’épauler dans sa vie quotidienne. Le parrain est en quelque sorte une figure paternelle et un mentor pour l’enfant. Ces deux personnes n’ont pas forcément de lien familial c’est-à-dire qu’elles peuvent être deux parfaites inconnues. Il est chargé de veiller sur l’enfant et de toujours prioriser son bien-être avant toute chose. Le rôle du parrain est primordial pour un enfant, car c’est cette personne qui va lui servir de guide et d’instructeur tout au long de son séjour dans l’association humanitaire et même au-delà de cette période.

Le parrainage émotionnel

Les émotions sont ce qui fait de vous des êtres humains. Sans elles, vous ne serez que des robots. Intégrer un cercle dont une personne n’est pas familière est difficile et demande une intelligence comportementale assez conséquente. Lors de sa première insertion sociale au niveau du cercle, le parrain se doit d’être présent pour le nouvel adhérent pour son premier jour. Sa présence au côté de son filleul donnera à ce dernier une assurance que son mentor sera là pour lui. En d’autres termes, le parrain sera, à l’égard de son filleul, une figure rassurante. De plus, le parrain doit être perçu par son protégé comme étant une figure amicale, mais aussi fiable. La présence émotionnelle est très importante pour éviter que le filleul sombre dans l’anxiété et le stress de ne pas être assez bien pour se faire des copains au sein de l’association. Or, le mentor est aussi quelqu’un en qui le nouveau peut faire appel pour l’aider à gérer ses états émotionnels. Il ne s’agit pas forcément ici d’états causés par le fait d’être nouveau dans une association, mais cela peut aussi être lié à sa vie personnelle.

Le parrainage matériel

Autre que l’aspect humain d’une personne, il y a aussi le parrainage physique ou matériel. Si dans les foyers d’accueil, les plus âgés sont chargés de l’éducation et de l’épaulement des tous petits, dans une association, cela fonctionnera comme dans ce dernier cas d’une façon assez similaire. Déjà présent dans l’association depuis un bon bout de temps, le parrain est une personne qui possède un pouvoir appelé « l’expérience ». Il est habitué et sait s’y faire quant au fonctionnement et les petites astuces pour avoir une vie sociale paisible dans ladite association. Question responsabilité, il est dans l’obligation de mettre à la disposition de son filleul, dans la limite du possible, les informations et supports matériels dont ce dernier aurait besoin pour faciliter son intégration au niveau de l’association.

Travailler dans l’humanitaire séduit désormais un grand nombre de candidats. Ces derniers montrent leur dévouement à s’engager dans des actes humanistes en exerçant des métiers au profit des pays en voie de développement. Les places sont pourtant limitées. Comment intégrer le domaine pour apporter son aide aux populations pauvres ?

Les formations post-bac pour intégrer le domaine de l’humanitaire

Seulement quelques établissements proposent des formations supérieures orientées humanitaire après le Bac. Toutefois, ils dispensent tous des compétences professionnelles nécessaires pour intégrer le monde professionnel. L’Institut Bioforce, par exemple, accueille les jeunes de 18 à 22 ans. Il forme des futurs chargés des services généraux et logistique humanitaire. Les candidats qui suivent cette formation effectuent un stage professionnel étranger en 2ème année d’étude et réalisent la 3ème année en alternance en ONG ou en entreprise. L’Ecole supérieure de commerce et de développement 3A à Lyon dispense aussi une filière avec une spécialisation humanitaire. Elle délivre un diplôme de bachelor humanitaire et un Master en sciences de coordinateur de mission. L’ISTOM, une école d’ingénieur située à Cergy-Pontoise propose également une option spécialisée gestion et financement de projets de développement. Près de la moitié des sortants de l’institut est embauché dans des enseignes favorisant l’aide au développement.

Les formations spécialisées dans l’humanitaire

Si vous souhaitez travailler pour une association humanitaire, sachez que plusieurs instituts dispensent de formations dédiées aux jeunes ayant un premier diplôme (ou une première expérience dans le domaine). Ces établissements proposent une spécialisation et forment les impétrants à des professions de coordination pour les contextes de crise ou de sous-développement. La majorité des instituts proposent des stages en entreprise ou en ONG.

IRIS Sup dispense une formation permettant de décrocher le titre de Manager humanitaire responsable de programmes internationaux. Cette filière s’adresse aux candidats titulaires de M1. Elle permet de tenir le poste de coordinateur RH, de chef de mission ou encore d’administrateur. L’Institut des régions chaudes en collaboration avec le groupe Montpellier Suprago propose une formation Innovations dans les systèmes agricoles et agroalimentaires du monde. Cette filière est dédiée aux candidats diplômés en agronomie. L’Université Bordeaux 3 dispense une formation licence professionnelle chargé de projets en solidarité internationale et développement durable. Cette filière s’adresse aux titulaires de Bac+2 orientés chefs de projets.

La motivation avant tout

Plusieurs voies permettent d’accéder aux métiers de l’humanitaire. Dans un premier temps, les candidats peuvent suivre une formation classique. Ils pourront ensuite se spécialiser à une branche particulière de l’humanitaire tout en appliquant les compétences acquises dans les autres domaines.

Le secteur de l’humanitaire requiert une forte motivation et un certain engagement. Notez que la plupart des candidats ont débuté avec des missions courtes, des volontariats ou des bénévolats. L’exercice d’un métier du domaine requiert plusieurs qualités civiques comme l’humilité, la persévérance et la patience. Le développement étant une action collective, il est impossible de l’atteindre en solo. Tout professionnel souhaitant travailler dans le domaine humanitaire doit ainsi se conscientiser sur l’objectif ultime d’une association : apporter son aide sans pour autant imposer un avis occidental.

Le mot « humanitaire » est souvent utilisé dans les termes « aide humanitaire » ou « association humanitaire ». L’humanitaire consiste surtout à contribuer à des actions qui puissent être bénéfiques pour les populations qui en ont le plus besoin partout dans le monde. Vous pouvez apporter votre aide par le biais de la solidarité ou de la charité.

Les différentes formes de l’humanitaire

Faire partie d’une association humanitaire signifie aider, en donnant son temps ou bien son argent aux populations sinistrées, en pays de guerre ou dans le besoin. Mais, vous pouvez également apporter votre contribution de bien des façons. Vous avez la possibilité de répondre directement à des besoins à travers les dons directs comme les nourritures, les habits, les logements ou encore les médicaments, par exemple. Vous pouvez aussi participer indirectement en finançant les associations dans votre région, en donnant des équipements en tout genre, ou bien en envoyant des personnes compétentes sur les lieux pour qu’elles aussi puissent donner un coup de main. Ces personnes pourront ensuite recevoir un emploi humanitaire sur les chantiers des bénévoles dans le secteur ou à l’étranger. L’humanitaire touche beaucoup de domaines tels que le sport ou le voyage, en vue de permettre à chacun d’apporter son aide.

Le principe de l’humanitaire

De nombreuses personnes sont aujourd’hui membres d’association humanitaire. C’est ce qui fait que le domaine se développe de plus en plus. En participant à des actions pour aider les autres, vous faites l’expérience de la générosité, mais également de la découverte. En effet, lorsque vous allez en mission sur les chantiers de bénévoles à l’étranger, vous allez vivre de nouvelles expériences. Partir dans un nouveau pays, c’est forcément synonyme de découverte. Pendant ces aides humanitaires, vous avez l’occasion de voir le monde sous un autre angle et d’avoir une nouvelle vision de la vie. Être confronté à des peuples en détresse physiquement et moralement peut sensibiliser beaucoup de bénévoles. Ils peuvent tirer de nombreuses leçons de leurs expériences. Grâce à l’humanitaire, il est aussi possible de découvrir les autres cultures et de faire de nouvelles connaissances.

Les dons d’une association humanitaire

Les dons que reçoit une association humanitaire proviennent généralement des particuliers. Mais, il est important de rappeler que ces dons n’ont pas la même valeur lorsqu’ils arrivent aux mains des associations. En effet, elles doivent participer aux impôts aussi. Les gouvernements ou les municipalités peuvent contribuer aux dons par le biais des subventions. Les entreprises ont aussi le droit d’apporter leur aide en donnant des dons d’entreprise. Les associations peuvent également recevoir de l’argent grâce aux programmes organisés par l’ONU ou les autres organisations internationales.

Sachez que les volontaires ne sont pas rétribués lorsqu’ils restent dans leurs pays. C’est également le cas pour les volontaires temporaires. C’est seulement les volontaires à l’étranger qui reçoivent une rétribution. Et, leurs salaires sont généralement pris en charge par les institutions internationales qui se chargent du projet.

Que signifie une association humanitaire ? Une association humanitaire est un organisme indépendant crée dans le but d’accomplir des activités bien précises. Sachez qu’une association humanitaire est formée par plusieurs personnes volontaires partageant les mêmes idées et passions. Et en aucun cas un membre d’un organisme ne cherche à réaliser de profits. Zoom sur le rôle d’une association humanitaire.

Association humanitaire : venir en aide aux personnes vulnérables

Un organisme à but humanitaire est basé sur 2 grandes valeurs : la solidarité et l’humanité. La mission principale de ce type d’association est celle d’apporter de l’aide à des populations en danger, que ce soit à l’échelle internationale ou d’une ville. Lors des conflits armés dans un pays, l’intervention des associations humanitaires est très sollicitée. Car leurs travaux remarquables évitent à des milliers d’innocents de faire face à la mort. Dans des pays en guerre, le rôle d’une association humanitaire est celui d’apporter une assistance aux populations en danger sous diverses formes telles que : protections, soins, nourritures. Mais pour le bien des personnes vulnérables, sachez que seules les associations humanitaires avec des structures de soins aux personnes en grande difficulté ont le droit de distribuer des médicaments. Et le partage des médicaments est obligé d’être sous la responsabilité d’un médecin ou d’un pharmacien.

Agir pour le développement

Le rôle d’une association humanitaire est d’intervenir pour favoriser le développement. Le développement économique, développement social ou développement humain. Pour y parvenir, les organismes humanitaires agissent sur les obstacles qui empêchent les familles d’accéder au savoir et à la connaissance. Car un changement vers un avenir prometteur n’est envisageable que dans un pays avec des populations instruites, éduquées et sensibilisées. Les associations œuvrent pour développer des programmes d’éducation de qualité. Si vous avez envie de faire partie de la grande communauté soucieuse de ceux qui vivent à l’autre bout du monde, il suffit de remplir quelques conditions. Un membre d’un organisme humanitaire doit être majeure et vacciné. Les vaccins requis dépendent de votre futur pays d’accueil. Concernant le contrat de volontariat, il dure environ 2 ans. Le logement, les frais et la nourriture lors de vos déplacements sont pris en charge par l’association. Et pour vous aider à mieux réaliser les activités de l’organisme, une préparation technique ou une formation est prévue avant votre départ.

Relation entre association humanitaire et migration

Avec la guerre ou la sècheresse, l’exode est devenu la seule option de la population. Des millions de nationaux sont dans l’obligation de se déplacer à l’intérieur de leur pays dans le but d’avoir une meilleure qualité de vie. Considéré comme des citoyens de seconde zone, le quotidien de ces migrants rime avec famine et pauvreté. Pour venir en aide aux nationaux, les associations leur procurent des produits non marchands et des services. La durée de la subvention est prédéterminée en fonction du budget de l’association.

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